La Distillerie Radermacher

La 1ère Guerre Mondiale marque le début d’une période difficile pour la famille et ses six enfants qui survivent grâce au rendement des activités agricoles. Par ailleurs, les alambics en cuivre sont saisis pendant l’Occupation Allemande. Heureusement, la famille est en mesure d’assembler un capital suffisamment élevé pour l’acquisition, après la fin de la guerre, d’une nouvelle colonne de distillation. En 1920, Léonard Radermacher décède à l’âge de 69 ans. Ses trois fils, Pierre, Willy et Lambert reprennent l’entreprise familiale. Ils poursuivent et diversifient les activités de la distillerie en ajoutant à la production de genièvre et de liqueurs, la mise en bouteilles de vins achetés en fûts.

Pierre Radermacher tombe au tout début de la 2ème Guerre Mondiale. Suite au refus de Lambert et Willy de joindre le parti national-socialiste, les nazis leur interdisent dès lors la production d’alcool et la distillerie est obligée de suspendre ses activités. Tous les outils sont confisqués. À nouveau la famille survit grâce aux activités de la ferme. La situation s’améliore après la guerre. Epuisée par de longues privations, la distillerie peut enfin redémarrer ses activités économiques et décupler son chiffre d’affaires. En 1948, les frères Lambert et Willy abandonnent les activités agricoles, achètent de nouveaux alambics et reçoivent l’autorisation ministérielle de distiller en acquérant une licence officielle de distillation. En 1953, Willy Radermacher décède et ce sont donc sur les épaules de son frère Lambert que reposent dorénavant les activités de la distillerie.

Lambert Radermacher décède en 1983, regrettant l’absence d’un fils à qui remettre ses activités. C’est sans compter sur son petit-fils, Bernard Zacharias, qui hérite de la passion et de l’amour du métier de son grand-père. Après le décès de sa grand-mère en 1989, Bernard reprend la distillerie à l’âge de seulement 22 ans. Son enthousiasme, sa créativité, mais surtout son assiduité et le respect pour les traditions familiales repositionne la distillerie à sa juste place sur l’échiquier des spiritueux belges.

En 1995, c’est la naissance du Whisky Lambertus, élaboré en mémoire de Lambert Radermacher, l’un des piliers les plus marquant de la distillerie familiale. C’est aussi la naissance de Line Zacharias, la 6ème génération, qui rejoindra la distillerie en 2019. La Distillerie Radermacher est la première en Belgique à se lancer dans l’élaboration de spiritueux certifiés organiques. En 2014, c’est la naissance de la gamme bio 1836. Faisant référence à l’année de fondation de la distillerie, elle se compose de plusieurs gins, d’un rhum et d’une vodka. En 2019, la 6ème génération fait son entrée dans l’entreprise familiale. Un véritable défi que Line Zacharias a décidé de relever, permettant ainsi à l’entreprise d’envisager des projets d’avenir fondés sur le long terme.

D’importants travaux d’agrandissement débutent en mars 2021. 1500 m2 supplémentaires sont prévus afin d’optimaliser et de moderniser la production, d’augmenter les capacités, mais également pour répondre encore mieux à tous les aspects de sécurité alimentaire. Un centre de visite voit le jour à la fin des travaux en septembre 2022 avec pour ambition de faire découvrir au grand public le fabuleux monde de la distillation.

·      En quoi la distillerie Radermacher se différencie-t-elle des autres distilleries belges ? Comment travaille-t-elle pour l’écologie et les certifications IFS FOOD ?

La Distillerie Radermacher est non seulement certifiée biologique, mais est également l’une des rares distilleries à pouvoir présenter la certification alimentaire IFS FOOD. Le référentiel IFS Food permet d’évaluer la conformité des produits et des processus en matière de sécurité et de qualité des aliments.

Nous accordons une grande importance à la protection de l’environnement. C’est pourquoi une bonne partie des investissements de la distillerie est consacrée à la réduction de son empreinte écologique (panneaux photovoltaïque, système de récupération des flux d’énergie, isolation, LED, triple vitrage, bassin d’orage, …).

·      Comment la distillerie Radermacher s'est-elle lancée dans le développement d'une gamme de produits bio et qu'est-ce que cela signifie pour l'entreprise ?

C’est dans une optique de développement durable que la distillerie Radermacher décide de lancer, en 2014, une première gamme bio avec la sortie du 1er gin bio belge : la gamme 1836.

Les produits alimentaires bios sont contrôlés strictement et cultivés sans pesticides, sans colorants ou additifs. C’est meilleur pour notre santé ! Par ailleurs, localisée à Raeren dans un village situé au cœur de la communauté germanophone, la distillerie a la volonté de s’inscrire parfaitement dans le cadre rural du village tout en préservant au maximum l’environnement. Elle souhaite ainsi préserver la biodiversité.

·      Comment la distillerie maintient-elle sa tradition tout en restant compétitive sur le marché européen, notamment grâce à la technologie ?

Un savoir-faire de presque 2 siècles et une sélection rigoureuse des matières premières sont le vrai secret de l’art de la distillation. Intransigeante sur la qualité, la distillerie reste fidèle aux traditions ancestrales tout en les alliant aux exigences d’une production moderne, règle de l’art pour l’élaboration de distillats d’une qualité exceptionnelle.

·      Comment Radermacher sélectionne-t-elle ses matières premières pour produire des distillats de qualité exceptionnelle ?

La distillerie Radermacher sélectionne scrupuleusement ses matières premières. Elle s’approvisionne auprès de fournisseurs fiables et connus de longue date. Le respect des traditions et des recettes ancestrales, transmises de génération en génération, permet à la distillerie de produire des distillats au caractère exceptionnel et à la délicatesse singulière.

·      Comment la distillerie Radermacher s'adapte-t-elle aux changements des goûts des consommateurs ?

Tout d’abord, il est nécessaire d’être à l’écoute du client. L’une des missions de notre département « recherche et développement » est de comprendre les changements majeurs dans les comportements des consommateurs. L’idée est de cerner et d’identifier ces changements qui surviennent dans les habitudes de consommation du client pour agir/réagir en conséquence. Avec la pandémie, par exemple, les normes du consommateur sont davantage la sécurité et la fiabilité.

·      Pouvez-vous nous présenter votre partenaire Panda Gin, et expliquer ce qui vous rend fier de cette collaboration ?

 Il n’est pas toujours évident de choisir un partenaire commercial fiable. Il y a plusieurs aspects à prendre en compte comme notamment les objectifs et valeurs communes. Mais il y a aussi, et avant tout, les hommes derrière tout projet. Le respect mutuel, la confiance et la complicité sont les fondements nécessaires à tout partenariat.

Nous sommes extrêmement fiers de ce partenariat car les 2 sociétés sont en parfaite symbiose : Panda Gin est précurseur (premier gin au monde à contenir du litchi) et privilégie la qualité. Il met un point d’honneur à satisfaire les clients avec un produit innovant et qualitatif. Et puis surtout… il nous fait confiance et ce depuis le début de notre partenariat.

·      En tant que maître distillateur, comment expliquez-vous le succès du Panda Gin auprès du public ? En quoi se différence-t-il des autres gins ?

Pour que le succès soit au rendez-vous, il faut créer une alchimie parfaite entre le design, le produit et la philosophie de l’entreprise. Les 4 associés sont de véritables amoureux de spiritueux. Ils sont audacieux, professionnels, assidus mais surtout passionnés. L’écrivain français Denis Diderot a d’ailleurs dit : « Il faut être enthousiaste dans son métier pour y exceller  

Panda Gin est extrêmement puissant au niveau marketing et se différencie des autres gins par une recette totalement inédite : le premier gin au monde à contenir du litchi. Pendant l’élaboration du produit, le profil aromatique a été identifié afin de définir quel était le meilleur processus de distillation à appliquer.